Jérémiades

 Jérémiades




Jamais de compliments, jamais, certes habitude
Il eût suffi de si peu, presque rien pourtant
Travail invisible, talent dénié, solitude 
Doigt dégoûté sur le haut de l'étagère
De la poussière !! Au cimetière.. 
Noah un jour où elle voulait me parler
Et où dans le taudis sans lumière 
Nous élevions Mariane par ton fait
Et mon accord, inutile de mieux, 
Puisque nous allions partir d'autan
L'année prochaine à Jerusalem, 
Quelques mois au plus. Ce fut 30 ans.
Marguerite morte sans moi, peine infinie 
L'année prochaine à Jerusalem !!
Combien en veux je à moi d'abord de cette vie
Infligée... superfétatoire admise, le temps perdu
Est toile finie, jamais retissée
Le temps ? Non, mais nous nous en allons 
Et tôt serons sous la pierre fendue
Du cimetière les caresser de pardons
Dans le souffle léger des vieux cyprès 
De siècles bienveillants,
Ce sont enfants qui ne se rattrapent jamais
Perdus dans un univers où jetés innocents 
Eternel retour !!
Livrés au loin à ceux qui peut-être, peut-être !
Sauront l'amour 
 Mieux que nous, à coeur
Et pour leur bien... ou le leur.
Je ne sais, les cyprès le diront...  
Nous les arracheront..

x

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La détresse paie bien. Arnaques sur des groupes FB d'aides aux victimes du va%xi&

Reponse à Marie, des animaux aux hommes, les rapport troubles justice (procs) flics délinquants indics