Sur Aymeric !! Un mec bien.
Ah Aymeric Caron… le seul type capable de déclencher une guerre nucléaire sur un plateau télé avec une simple paire de lunettes et un ton calme. Un mec qui parle comme un prof de philo, mais qui te démonte un philosophe de plateau en trois phrases. Bref, un sniper végétarien.
Un parcours à la "ça partait bien" Il commence comme journaliste. Ouais. Journaliste. À "Envoyé spécial". Puis "Complément d’enquête". Tu vois, les émissions où t’as encore l’impression qu’on cherche la vérité et pas juste des punchlines. Ensuite, il passe par "i>Télé", "Canal+", puis bim : "On n’est pas couché" avec Ruquier. Et là, c’est le début des emmerdes. Le mec débarque avec ses fiches, ses principes, et une capacité quasi surhumaine à ne pas rire aux blagues de Bigard. Il fait face à des politiques, des écrivains, des invités qu’il démonte avec la précision d’un chirurgien. C’est pas un chroniqueur, c’est un sniper moral. Un ninja du malaise. Et tout ça, sans jamais hausser le ton. C’est limite flippant.
BHL : l’altercation du siècle Et puis y’a cette scène légendaire. Ce moment sacré où Aymeric Caron fait exploser Bernard-Henri Lévy. Pas avec des insultes, non non, trop facile. Avec des faits. Des vrais. Résultat : BHL fulmine, éructe, bafouille… bref, il fait du BHL mais en version perdant. On aurait dit un croissant au beurre qu’on venait d’écraser par terre : gras, froissé, et plus bon à rien.
Ce jour-là, Aymeric Caron n’a pas juste gagné un débat, il a fait trembler la République des éditocrates.
Le militantisme : version hardcore Alors oui, Aymeric Caron a quitté la télé pour s’engager. Non pas dans le coaching LinkedIn ou les podcasts de développement personnel, non. Le gars part en croisade contre la tauromachie. Et là, on voit toute la beauté du personnage : il défend les taureaux. Pas les plus populaires du bestiaire hein. Pas les pandas mignons. Pas les dauphins. Non, les taureaux. Les gros machins qu’on éviscère au nom de la tradition, et qui finissent en tapas. Et lui il arrive, en costard, en mode Jean Moulin des corridas, et il dit : « ça suffit ».
Et comme il a de la constance, il ne s’arrête pas là. Il défend aussi les Palestiniens, ce qui, en France, revient à se peindre une cible dans le dos et à dire "Vas-y, tire !". Le mec dénonce l’occupation israélienne, parle de colonisation, cite le droit international… Bref, il fait son boulot de député, ce qui, on le rappelle, est devenu un acte subversif. Et là... la plainte. Et comme de bien entendu, badaboum, plainte ! Par des assos qui confondent antisionisme et antisémitisme comme d’autres confondent Éric Zemmour avec un historien. Il ose dire qu’Israël tue des civils ? Plainte. Il ose employer le mot apartheid ? Re-plainte.
Caron devient la bête noire de tous ceux qui se réclament de la démocratie tout en soutenant l’oppression. Son crime ? Dire ce qu’il voit. Son tort ? Ne pas avoir peur de le dire.
Pourquoi LFI ? Alors pourquoi il rejoint La France Insoumise ? Parce que c’est le dernier radeau pour les gens qui ont encore une colonne vertébrale. Parce qu’à force de défendre la justice sociale, les animaux, les droits des peuples opprimés, Caron s’est dit : « Tant qu’à être détesté par BFM, autant que ce soit pour de bonnes raisons ». Et puis franchement, il ne pouvait pas aller ailleurs. Chez les Verts ? Trop mous. Au PS ? Trop traitres et bientôt morts. Chez Renaissance ? Il est vegan, pas cannibale.
Ses détracteurs ? Mais parlons de ses détracteurs, tiens. Les éditorialistes sous caféine qui le traitent de radical, les sénateurs hors-sol qui le caricaturent en khmer vert, les petits juges auto-proclamés de la République des plateaux. Ces gens-là, s’ils voyaient un enfant sauver un chiot, ils diraient : « Oui, mais il avait pas de gilet fluo, c’est irresponsable ».
Ils n’ont aucun fond. Juste des slogans creux, des indignations sur commande, et une haine tenace pour quiconque refuse de dire « amen » à la pensée dominante.
Aymeric Caron, c’est pas juste un ancien chroniqueur relou. C’est un résistant tranquille. Un gars qui prend des coups à la place des autres. C’est Gandhi avec une carte électorale. C’est un militant de gauche qui n’a pas oublié d’être intelligent.
Alors oui, il n’est pas fun. Il ne fait pas de blagues. Il ne passe pas chez Hanouna. Mais il est du bon côté de l’histoire, et franchement, ça, c’est plus rare qu’un édito de Valeurs actuelles sans faute de syntaxe.
Tant qu’il y aura des Caron, y’aura de l’espoir. Même si ça fait pas rigoler tout le monde.
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