Synthèse une étrange conférence, et le lien avec le pik un essai... Sommes-nous les indiens de la France

 Synthèse 

Réunion, pardon, conférence d'associations écolos pour demander la dépollution du Gardon (et des sites autrefois miniers, une catastrophe ici) .. qui proposent d'exposer leur travail.

.. .. Un exposé chiant, d'un jeune ingénieur de l'école des mines d'Ales, parfois incompréhensible et relativement douteux (la notion de dose par exemple, contestable, et l'expérimentation animale, qui semble ne lui poser aucun pb..) 

On attend que ce soit fini car on on nous a distribué à l'entrée des bouts de papiers (taille post it) pour poser "nos questions".. 

Enfin fini. Je demande à répondre... 

Non. Pas maintenant ce sera après. Après quoi ? Après la pause. Un quart d'heure d'hab. Café biscuits.. Durant tout ce temps redite, il semble qu'on m'évite, y compris une pote, à l'inverse de ce qui se passe d'habitude.. il y a bcp de maires ou assimilés (amis) ou amis d'iceux, ou amis d'amis un petit gratin de bled frileux ramassé en paquets enturbannés sur son entre soi chatouilleux, ne manquent que les patous aboyeurs ms nous allons voir qu'ils vont arriver .. en la personne d'une quasi ado, sans doute pensait on en haut lieu que, ex prof, je serais plus facilement sensible à une gamine qu'à un gros bras menaçant (et un gros bras ça ne le fait pas trop pour une conf militante.)

J'avise Sala (dépoté.. euh député de gauche), je tente le coup, il est avec un pelerin qu'il semble accrocher désespérément (pour me décourager,?) j'attends, puis il en prend un autre, le précédent ayant lâché... qd le deuxième lâche à son tour, je lui saute dessus et lui expose le paradoxe qu'il y a de la part d'une maire à m'agonir de bouse pour mes affiches ( notamment sur la pollution de Solweig -arrachée-) de m'imposer quasi manu militari de les enlever... et au m moment de participer pu d'appeler à une conférence (très allégée... jusqu'à présent) sur le même sujet.. il prend gentiment ma "lettre ouverte à la mairie", m'assure aimablement qu'il va la lire. Et file vite.

Du coup, on rouvre. On va donc enfin poser des questions comme promis. 

Non. Après. En fait ce sont juste les petits papiers post it qui font office de questions (!) À Dieu vat.

C'est un autre qu'on présente alors (mais lui est intéressant) qui parle d'une autre mine, avec une effroyable pollution à l'amiante cette fois (quelque soit l'intérêt de cette prestation, il semble qu'il s'agisse d'une manip visant à ÉVITER  TOUT CONTACT DIRECT ET SPONTANÉ AVEC LA PLÈBE, LE PUBLIC.. Un ami me dira ensuite que c'était toujours ainsi, les politiciens jouant une partition médiane, électorat obligeant, pour engranger des deux cotés.

Suit un autre encore (plus intéressant que le premier mais moins que son précédent).. 

Mais toujours plus question... de questions. Au moins fournit-il quelques chiffres sur l'imprégnation à l'arsenic. 

Maladresse (voulue ?) des cadors, la plèbe militante inconsciente manipulée suivant en ramant ? Quant à nous, public, vrai vulgum peccus, iI semble parfois qu'on nous mette (intentionnellement?) des troncs en travers de la route pour nous décourager.. mais obtenir ses voix qd m et de tout bord. Décourageant, toujours ces complexifications infinies alourdissant ou occultant toute initiative. Reprenant parfois exactement les objections de l'adversaire. Exemple: "Quant aux CONSÉQUENCES de ces pollutions.. " le mot PATHOLOGIES est rare, le mot biologique peu fréquent et CONSÉQUENCE n'est svt même pas employé...  Ou la question est parfois effleurée en termes cocasses ms odieux : "Il faudrait faire une étude pour les déterminer (les conséquences) et être sûr, c'est compliqué ET ON N'EN A PAS".. -sic!-

Note : à Salindres j'en ai fait une, ainsi qu'à Molière, et j'ai eu des réponses de dentistes significatives presque tt de suite. 

Un autre plussoie : "on ne peut pas être absolument certains que les conséquences (notons tjrs l'absence du mot pathologie) SUPPOSÉES (notons le supposées *!) soient bien reliées aux rejets de métaux lourds miniers, arsenic et cadmium" .."car ça c'est impossible" (!)? et re !! les recommandations sont juste de réduire les expositions dit l'un. Les doses admissibles, toujours. Qui ne seraient pas toxiques, elles. Un truc pour calmer les gens. ADMIRABLE cet ADMISSIBLE.

*un culot monstrueux quand à Molière tous les gens restant, SURVIVANT.ES ont des cancers.

 Mais enfin un autre, médecin, parle des morts par cancer dans la commune impactée "personne n'est mort de vieillesse".. dit il. Cf Molière sur Ceze. IL EST LE SEUL SI DIRECT. 

Un troisième survient, nuance, patauge, dévoile ... certes il y a des gens impactés très probablement relié à cette pollution.. mais l'impact sur l'immobilier.. sur les impôts locaux.. 

Je parviendrai qd m à la fin à parler après avoir été quasi ceinturée par une gamine, missionnée par quelques uns (?) du coté de l'estrade, pour m'en empêcher.. mais un autre (le médecin) m'a tendu le micro. J'expose enfin le paradoxe et le double jeu ici des gens "en charge" de la pollution, qui participent aux événements média comme celui-ci mais exigent, comminatoire que j'enlève mes affiches... sur le même thème, il me demande sans agressivité au contraire, de qui je parle, et je réponds ds un silence total : la Mairie d'Anduze. Je sors épuisée ds le m silence étourdissant mais une femme me fait signe TB.

Le lendemain ... Une terrible question me vient à l'esprit à propos de la pollution de la région post mines par le cadmium, l'arsenic, le plomb, l'amiante... etc.. Une région sinistrée aux taux étonnamment élevés de cancers (probablement dus à l'eau*) ..  une telle région ne consitue-t-elle pas un groupe-cobaye idéal pour des ESSAIS** biologique (thérapie génique dite pik), de sorte qu'on ne sache plus d'où proviennent les pathologies et le surnombre des morts : effets secondaires des pik ou pollution historique normale ds la région, la seconde cachant les premiers ? A Paris, ds l'entourage bourge de R, parmi les pikés, il y en a eu peu, ici, pléthore. Or, (car il s'agissait d'un ESSAI), tous les lots N'ÉTAIENT PAS IDENTIQUES selon les endroits. Aurait-on été ciblés? C'est juste une question.  

Parano ? n'oublions pas que le distilbène fut prescrit ici en MASSE aux femmes enceintes juste avant son interdiction, ceci en toute connaissance de cause, il y avait des stocks : dangereux et interdit à Paris, sans danger et ordonné ici. Voir SB. MA.. 

S. semble le payer assez cher. Une gamine surgissant en plein délire chez moi, prétendant être chez Lydie et Jean (! J'aurais bien aimé) m'accusant d'inceste avec Christian -mon petit cousin germain, frère putatif-  (!) lequel terrorisé n'osait bouger (mais je verrai ensuite des traces larges et profondes de griffures sur ses bras, qu'il m'assura dues aux ronces, ce qui revient à me prendre pour idiote, les ronces ne font jamais ça.)

* D'après les anciens riverains, selon l'endroit où l'eau fut pompée durant des décennies, les taux de cancer variaient de 0 à.. tous. M.P. me dit qu'il a eu de la chance.