Racisme, "gensisme", (2), les Cours royales de Clochemerle

Les Cours royales de Clochemerle 

"Tu l'as toujours, ton FEUJ?"  

C'est Evan, le beauf de notre ex locataire qui parle et (contrairement à ce que tu supposes) il n'a pas, c'est sûr !! le moindre "projet" sur moi : 1 il est bcp + jeune... et 2 il est très "mal", alcool etc.. un spectre  (son beauf est déjà mort récemment) - car ds toute cette petite bande de fils à papa qui n'ont jamais eu à bouger un doigt, ni même à se défendre, ultra privilégiés d'un microcosme villageois qui tel une "dame Jeanne" bien fermée, ressemble à la Cour d'Angleterre y compris ds des "excès" que j'appellerais abominations, ici en tout petit format, ils ont développé un complexe royal - à savoir qu'il ne peut rien leur arriver, fils Trouduc absous d'avance, et le pire est que c'est en partie vrai, toute une plèbe aliénée les observant avec une bienveillance qui ne se dément jamais... et ici a suivi chez eux drogue plus alcool clopes etc..  bref ils font ou faisaient 10 ans de plus que moi dommage ils auraient pu faire autre chose*-)

*Certains se disent artistes ça pose, sans avoir jamais écrit deux lignes, composé 3 notes ni peint un timbre, aucune importance pour les braves ils sont artistes point.

R ---- Je ne vois pas qui c'est. Il ne m'a pas marqué. Tu as parlé de l'entourage. Le but ou le souhait des racistes ici c'est plutôt la recherche d'une complicité excluante. 

[Épilogue : j'ai evidemment rembarré Evan comme il seyait, le traitant d'antisémite, pas trop fort car il est très mal).]

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Suite, analyse 

RACISME, GENSISME, LES COURS ROYALES DE CLOCHEMERLE 

-- Tu l'as toujours ton FEUJ ?" Un "pote" (plus que pompette, qui nous a connu R et moi s'adresse à moi. Sans AGRESSIVITÉ AUCUNE. )

Le racisme est svt DAVANTAGE RESSENTI par l'entourage que par le racisé de base. Car celui là fait peur, le "feuj" est riche, le noir court vite, l'arabe vindicatif, ils risquent de se venger. L'autre (le compagnon ou compagne) est juste un pauvre con.

[ A l'antienne "les GENS sont ... (stupides, méchants, cruels, sales, grossiers.. sans précision) il suffit d' ajouter "du midi", "d'Anduze", de "Beauce".. et on a la formule géniale du racisme qui se planque (mes élèves drouais refusaient le terme "beauceron", "ça fait cul terreux, Madame".) Une "copine" suisse, récemment, m'a agonie de bouse par ces formules contre ... les CEVENOLS ! J'ai du la tanquer sec. "Je suis cévenole (pas tout à fait mais bon) et tes propos sont racistes"... "Oh excuse moi je n'ai pas voulu, je ne savais pas.." !! (Je n'ai pas d'accent caractérisé).]

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La recherche perverse d'une complicité excluante comme tu dis, R, est le désir de mettre la chienlit (jusqu'à la rupture) dans le couple bi culturel qui seul est visé et ds sa TOTALITÉ. Elle est imparable si le racisé ignore le mépris du raciste contre lui et par ricochet son compagnon ou compagne* .. ignorance qui paradoxalement va parfois le fonder à DÉFENDRE le raciste (cad à marquer contre son camp) exaspérant ainsi la victime collatérale ainsi attaquée sur ses deux flancs. Drames en préparation.. bcp de couples n'y résistent pas. 

* ce qui est le cas le plus fréquent, le compagnon ou la compagne du racisé ne voulant pas blesser l'autre par des "dénonciations" oiseuses et inutiles, le racisme étant déjà pénible à supporter en direct.

Un exemple : Josette (ndlr, la soeur aînée sioniste de R, qui me haïssait avec ferveur, tentant avec succès d'entraîner les autres -5!!- avec elle) parlant en arabe pour couper une conversation mienne avec Nathalie notre nièce commune étudiante (conversation que, fort inculte, elle ne suivait pas ?) ceci plusieurs fois de suite, de sorte que, exaspérée, je la tanque, (avec le recul, c'était sans dte voulu, une provocation) ; larmes à l'oeil, cris de tragédienne grecque, elle en appela au Klan assis plus loin, jurant que jamais ô grand jamais.. elle n'avait etc... de sorte que TOUS me tombèrent dessus, toi R y compris (son mari, s'il t'en souvient, prétendant même directement que j'étais "dérangée") but atteint : tu t'es rangé avec la meute contre moi. Je me rappelle être partie en larmes incrédules tandis que, triomphante, elle me raccompagnait à la porte avec un sourire (que seule je pouvais voir) en opposition avec son bruyant désespoir la seconde d'avant. Bonne comédienne. 

Un cruel paradigme : c'est cela qui érode ts les couples bi culturels ds lesquels UN est racisé sans que parfois l'autre ne le réalise ... et par conséquent parfois l'accable, innocemment (ou pas.)

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