Journal d'une OQTF

 Journal d'une OQTF (revu)

J'ai tout perdu, TOUT : parents (normal)
Fratrie (jamais eu), enfants, moins banal 
Mari, sauvegarde puis immense peine
Mais l'ai-je jamais eu, ce prince d'Aquitaine ?
Et n'est- ce pas moi qui, de toutes parts
Cinglée, ai enfin lâché la drisse crochée?

Les yeux plus gros que le ventre mal digère !
Vie bourgeoise à présent, appart à Montpar, 
Association, afidés, et déférents boïards.. 
Vie douce en un mot, terne et légère 
Où fraie seule la camaria... le Cercle restreint, 
Et l'interdite, OQTF vissée au loin, 

 ... mais qui à force presque le souhaite
(Terreur de drames re rejoués sans fin)
 Me voilà donc seule avant la grande fête 
Qui s'annonce gentiment, savoureux espoir 
(Car 'il est des jours où sur la table posé, 
Fidèle, seul le petit révolver fait œuvre d'art'.)
(Hemingway)

Mais cela signifie juste que j'ai tout eu !
Tout eu sans toujours le vouloir 
Même la 'une' de ML que je n'ai pas demandée Presque réussi... sauvé des arbres, des chiens
Été aimée, et aussi haïe d'autan et n'être rien
Presque, tout eu, même ma tombe, sans forcer, 
Où Marguerite m'attend dans l'allée enchantée 
Agréable à vivre, la plus jolie du cimetière..

Mais quand, toute honte bue, 
Généreuse, pour ma 'TR'* élue
Je la lui ai proposée, conciliante et fière
Il m'a tancé de mépris 
 "elle a son tombeau à Orsay" 
(Pour qui te prends-tu ?)
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie.

(Que demander de plus à la  vie? 
Que le Gardon cesse de jouer)

* "Titulaire remplaçant" un corps de prof chargé de remplacer le titulaire malade ou HS, en ppe sur des postes à responsabilité et difficiles à pourvoir.

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Journal d'une OQTF

J'ai tout perdu, TOUT : parents (normal)
Fratrie (jamais eu), enfants, c'est moins banal 
Mari, sauvegarde puis immense peine
Mais l'ai-je jamais eu, ce prince d'Aquitaine ?
Et n'est- ce pas moi qui, de toutes parts
Cinglée, ai enfin lâché la drisse crochée?

Les yeux plus gros que le ventre mal digère 
Vie bourgeoise à présent, appart à Montpar, 
Association, afidés, et déférents boïards.. 
Vie douce en un mot, terne et légère 
Où fraie seul le Cercle... le Cercle restreint, 
Et l'interdite, (ostreikon) fatum, vissée au loin, 

OQTF en somme... mais qui au fond le souhaite
Terreur de drames re rejoués sans fin 
 Me voilà donc seule avant grande fête 
Qui s'annonce gentiment, savoureux espoir 
(Car 'il est des jours où sur la table posé, 
Fidèle, seul le petit révolver fait œuvre d'art'.)
(Hemingway)

Mais cela signifie juste que j'ai tout eu !
Tout eu sans toujours le vouloir 
Même la 'une' de ML que je n'ai pas demandée Presque réussi... sauvé des arbres, des chiens
Été aimée, et aussi haïe et n'être rien
Ou presque, même ma tombe, sans forcer, 
Où Marguerite m'attend dans l'allée enchantée 
Agreable à vivre, la plus jolie du cimetière

Mais quand, toute honte bue, 
Généreuse toujours, pour ma 'TR'* élue
Je la lui ai proposée, conciliante et fière 
Il m'a lancé sec "elle a son tombeau à Orsay" 
(Pour qui te prends-tu ?)
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie.

(Que demander de plus à la  vie? 
Que le Gardon cesse de jouer)

* "Titulaire remplaçant" un corps de prof chargé de remplacer le titulaire malade ou HS, en ppe sur des postes à responsabilité et difficiles à pourvoir.

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