Mes petites filles.. De Gaza à Saint André ... Désespoir et espoir qd même
Voilà voilà. Mes petites venues à Paris (de leur bled ultra pollué) voir leur Papi donc chez Cathy fêtent gentiment au Luxembourg l'anniversaire de l'une d'elles (7 ans, celle qui me ressemble mais que je connais à peine*) évidemment sans moi, avec leur père... (plus les vacances ensemble avec ma fille et son compagnon à Arcachon où celle-ci vient d'acquérir un appartement pour tous -sauf moi s'entend-)... Étrange sensation d'être à ce point écartée, moi qui suis qd même à l'origine de cette aimable petite troupe.
Avantage : ceci fait, ça me laisse à présent plus de temps pour militer, m'occuper sérieusement de "mes" animaux et me protège de la mesquinerie des querelles au quotidien**. Inconvénient : ma tristesse récurrente de prendre l'horreur des choses importantes, seule, de plein fouet, sans un ou une autre en protection réciproque. Il ne faut plus y penser et monter sur la montagne.
* La pauvre petite à laquelle son père (mon fils donc) parle qd m bcp de moi (?!) et pour qui j'ai écrit un petit livre demande naïvement "mais pourquoi Papi est séparé de Mamie Hélène ?" consciente peut-être que la gentille Cathy qui les héberge régulièrement n'est pas tout à fait sa grand-mère, celle qu'elle ne voit jamais et dont leur père dit tant de bien ?
Lui dire "parce qu'elle n'est pas juive (le camp Chose) et que le camp des Choses (dit des beaux frères) ont, avec une laborieuse constance non démentie sur 20... 30 ans ou plus, brisé le couple de base formé par leurs deux grands-parents (R et moi).. et qu'ainsi tout s'est enchaîné comme un seau fou lâché de sa tirole tombe au fond d'un puits, au point que même le frère et la sœur (mes enfants donc) n'ont, à terme, pas été élevés ensemble, l'ainée ayant opté pour le camp Chose de son père, celui peut-être ? de la sécurité (ne serait ce que par le nombre, 7×2 = 14 contre une, moi, ça pèse lourd, même si on est forte) et le petit, soudé à sa mère, (moi) le camp Machin, mien, de gauche, intello et cévenol à demi?" (les Choses st des déficients culturels remarquables). Un peu compliqué ? Non, mais forcément accusateur.
Car globalement ils ont bien eu notre peau (voir l'article "les cons gagnent toujours"). Certes ce n'est rien par rapport à Gaza où les descendants Choses (encore améliorés par un collatéral super Chose, quasiment rabin et surtout grand reproducteur devant l'Eternel) bref les petits Choses donc apprennent avec ferveur la civilisation aux palestiniens (pour venger sur des innocents complets une Shoah ... qu'ils n'ont jamais vécue, -Hitler s'étant arrêté à Salonique n'a pas atteint le Liban- à coup de fusil d'assaut et de bombes, il faut le faire, un scénariste qui aurait pondu un tel credo aurait été viré, trop chargé, invraisemblable.
** mode "Titi a imposé de vendre une maison commune Chose à Deauville parce que Michel (son père) l'a brieffée contre le redoutable camp "Chose" pour l'attirer dans son camp, le camp Truc (collatéral) bla bla... ce qui a désespéré le chef historique de la maison Chose qui malgré la prestance irréfragable de ses 60 ans de caïdat, a du céder à une gamine etc etc.." d'où dépression.
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