(1) L'enfer et le machisme ds un village occitan de carte postale







Hélène Larrivé 
à
Mairie d'Anduze. Lettre ouverte.

HABEAS CORPUS
Tout d'abord veuillez excuser le coté un peu cuistre de ce texte mais ma fatigue actuelle ne me permet pas d'effectuer les efforts pédagogiques ou simplifications pourtant nécessaires, vous allez voir pourquoi. On dira 'déformation professionnelle'.

"Présentez le corps" (habeas corpus) est le titre de la charte de Jean sans terre* datant du haut Moyen-âge (12 ième) ... toujours en vigueur, je pense, une avancée remarquable qui empêchait que l'on pusse HARCELER, arrêter ou incriminer quelqu'un SANS LUI EN PRÉSENTER LES RAISONS afin qu'il puisse se défendre, qu'il s'agisse du "corps", sous-entendu du délit quelqu'il soit .. ou du CORPS PHYSIQUE DE LA PERSONNE INCRIMINÉE, À UN JUGE. Ceci ceci pour éviter l'arbitraire d'arrestations (et oublis au fond de culs de basse-fosse) au bon plaisir de tel roi, tel prince, tel baron ou tel individu doté d'un pouvoir institutionnel si minime soit-il mettons hallebardier ou garde, se prévalant, fût- ce à tort, (ou pas) d'un statut de missi domici (envoyé du maître) tout-puissant.

Or c'est tout simplement ce que je vis actuellement avec un garde : ici et maintenant. Insinuations souvent PUBLIQUES, vagues voire foireuses, malveillantes en tout cas et fuite qd je demande des explications ... minimes, grotesques? Oui, mais à force, par la répétition, ça déstabilise. C'est sans doute le but.  

La dernière a mis le feu aux poudres. La voici. Je reviens de promener mon chien (le plus grand) route de Boisset, le matin, assez tôt. Tout va bien. On est juste après le cimetière. Je marche à droite vers Anduze. 

Survient en trombe ds l'autre sens la voiture municipale qui se gare à la Rambo à ma gauche. A l'intérieur le garde dont il va être question, un autre à ses côtés.. et à l'arrière, quelques jeunes entassés, au moins deux si ce n'est trois, les yeux rivés sur moi comme sur un singe au zoo. Soit.

--- MADAME LARRIVÉ !" (Fort). Je traverse. Souriant.
--- vous venez souvent par ici ?
--- promener mon chien, oui.
--- parce qu'il y a eu de petits problèmes au cimetière..  ô rien de grave.. minimes mais enfin... vous n'avez rien remarqué?
--- Non.
--- si vous remarquez quelque chose..
--- Je vous dirai mais je ne m'attarde pas.
--- enfin c'est parce que vous TRAÎNEZ bcp par ici vous voyez..
--- Non je ne "traîne" pas"..
--- "C'est parce que, vous comprenez, comme vous traînez, il y a des gens qui croient des choses"..

Là je crois enfin saisir. Stupéfaite du tour de la conversation, et pourtant j'aurais dû m'en douter étant donné le personnage.
--- QUELLES CHOSES ? DE QUOI PARLEZ VOUS ?"
Il file illico.
--- "je suis mal garé!!"
(Soit mais qui lui a dit de mal se garer ?) Tout ce temps les stagiaires ne m'ont pas quittée des yeux comme si j'étais Dupont de Ligones ou Mesrine ressuscité.

Une fois n'est rien, on peut même en rire. Deux, c'est préoccupant, mais soit. Mais trois voire plus, ce n'est plus possible. Après une lettre maladroite écrite hier manuellement sous le choc, je me permets celle- ci plus générale donc porteuse, car cela s'est réitéré aujourd'hui, mais cette fois j'ai enfin obtenu, certes à demi, l'habeas corpus (" j'aurais volé des fleurs" toujours "selon des gens"!!) .. sans blague ! je me permets donc ce texte afin :
1 d'exiger des explications surtout DEVANT les jeunes en stage auxquels, sans qualification pédagogique particulière ? ce garde donnait une bien curieuse leçon d'apprentissage de l'insinuation malveillante et harcelante après l'amorce d'une conversation banale voire cordiale -- au début, ne me demandait-il pas implicitement de jouer les indics-- ? apprentissage peut-être utile vis à vis d'un délinquant lourd mais pas ici.
2 de cesser, et pas seulement pour moi (si ça se trouve), l'odieuse formule "des gens ont dit des choses" sans précision, qui, réiterée, fût-ce implicite, s'apparente à terme à un cinglage, un harcèlement déstabilisant (on regarde ensuite tout le monde comme suspect de calomnies fussent-elles loufoques) ou disons plus vulgairement, à semer la merde. Une attitude typique de pervers dont j'espère qu'elle ne fait pas partie de l'enseignement donné à de futurs gardes.

Je n'en veux pour preuve que la fois précédente lorsque le même garde me reprocha d'avoir lâché Sheba (mon autre chien, elle, de petite taille, dont le maître, incarcéré, dut partir d'ici pour sa sécurité et que j'ai prise, à la satisfaction de tous, de moi même et de la petite chienne) ayant été averti dit-il par un gars (anonyme bien sûr) qui s'en serait plaint et aurait même filmé (!) Or ce soir-là, il n'y avait qu'un homme et ses fils (que je connais un peu et avec qui j'avais bavardé amicalement une ou deux fois, essayant de les réconforter)..  un homme qui, lorsque je lui posai la question le lendemain, un peu déçue, se récria, choqué ("voyons madame si j'ai quelque chose à vous dire je vous le dirai en face, je n'ai pas besoin d'un garde et surtout pas pour vous").. Ouf. Question : s'il s'agissait de semer la merde autour de moi, cet art de mauvais augure, valable à l'encontre de criminels, ici était déplacé à l'inverse même, immonde. Je ne pense pas peser sur le village au contraire (poubelles etc)..

La raison de ce harcèlement qui je l'espère ne concerne que moi ? Je vous la laisse deviner (vous avez 2 heures.) Ça tourne autour du mach ...

Mesdames, Messieurs, qui êtes garants de notre bien vivre et en partie de la justice basique immédiate, salut et fraternité. 

Hélène Larrivé

PS déformation professionnelle si l'ont veut, je tiens particulièrement à ce que des jeunes qui se destinent à ce métier important ne soient pas formés à la malveillance, à diviser pour asseoir une injuste pseudo domination (sur qui tente de bien faire de surcroît) cad à l'injustice stupide sans même aucun profit.

* fils d'Aliénor d'Aquitaine qui régna sur l'angleterre en parlant comme son frère Richard coeur de lion, uniquement occitan !!

Hélène Larrivé 


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