Boomer suite
Marie Montaigue rubrique les dits boomers en France et ss dte en Europe en ont chié.
Le mot !! Ça évoque l'élevage. Boum boum fosereproduire les lapins !! C'est encore un truc américain !!! Les français nés après-guerre furent svt à la base comme je le fus ou SUIS encore, des victimes collatérales, ceux que j'appelle des enfants "quand même" conçus pour surmonter, un défi au fascisme ! Pour vivre quand même (et svt en vain, incapables qu'ils furent, traumatisés de la guerre, d'être des parents. Trop épuisés.) Rêvant d'une jeunesse perdue et soudain... en prendre pour 20 ans ! Fini ! merdalors... amour en stroboscope pour Lydie qui parfois me regardair, perplexe (pas forcément haineuse, juste réfléchissant) "est ce que ça valait la peine?" Ai-je entendu une fois !!!... brrrr... "Tu veux que je fasse l'escalier ?"
Et encore ! Née en 48 la guerre était déjà loin, ms des enfants sont plus ou moins morts de faim en 44, 45 ou ont souffert de séquelles graves définitives ! Pour moi, il y avait juste l'indifférence médicale qui perdura. (Dont j'ai failli mourir, une appendicite non détectée). Et svt cette réflexion "ne fais pas d'histoires, tu en as de la chance de n'avoir connu aucune guerre !"
Et savez vous mes amies, encore un détail? les enfants de héros connurent PIRE que les enfants de salauds !!! Ceux ci avaient svt des réserves on n'est pas un s pour rien. Les autres, non. Des parents non débriefés qui voyaient tout le monde se réjouir quand eux pleuraient, qui un fiancé, qui une compagne, qui, le pire UN ou DES enfants, comme la mère de Gustave et Louis Nouvel qui se suicida au milieu de la liesse générale. Pour eux, comme ce fut le cas pour Lydie, cette joie était trahison. Qt à mon père je n'en parle pas : l'indifférence totale. Au pt d'oublier mon accident de voiture (le coup du lapin) qui me fit souffrir longtemps, si bien que je devais m'allonger à plat.. et à CHAQUE fois, il m'engueulait, méprisant "mais que fais- tu donc !!! " une fois seulement Lydie le reprit "tu vois bien qu'elle a mal voyons"... "?" ... "son accident!" .." mmmm " il semblait dubitatif. COMME SI ON VOULAIT LUI VENDRE DU POISSON PAS FRAIS.
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