Les phrases qui marquent

 ---- "Elles (ndlr, mes, nos petites filles -que je ne vois jamais-) viennent à Paris. Pour me voir.

--- ? Où ?

--- Mais chez moi, enfin, chez Catherine bien sûr. (ndlr sa compagne, vous savez, celle qu'il n'aime pas, -méjavékapapartir, en gros cébienfé, ilnavépalechoix-  qui est si accommodante et a un gd appart à Montparnasse). QUE  VEUX - TU  ? ELLES NE VONT PAS ALLER À L'HÔTEL QUAND MÊME ".. sera une des phrases qui marqueront ma vie qui demeure comme celles que j'ai déjà citées*. 

Mais toi tu ne le fais pas exprès. Toutes ces trahisons accumulées... quand sera-ce fini ? Je pleure toujours. Chavanieu (ndlr, un gus d'ici riche quasi analphabète se prenant pour le Roi d'Anduze qui se croyait amoureux louf de moi, pénible) avait raison : "qd on abat un arbre, il faut tirer dès le craquement et il ira où on veut sans forcer, un quart de seconde après c'est trop tard." 

Ça résume parfaitement ma vie. Mal barrée dès le début. (Tuberculose de Lydie, suivie de SPT non soigné ni même identifié, dommages collatéraux de la guerre).

Puis la suite : un h malade et superstitieux, hypersensible, noir, ce qui aggrave. Un qui m'aime (?!) (toi) mais ne me dit rien, (ce serait trop simple)... un -épousé- qui m'a violée plus la suite, (actes de barbarie kondit, SPT idem jamais débriefé) et retour.. du coup, tu sautes dans le train mais...

  ce n'est pas un mari ou amant qui advient ms un fils, un frère, un beau-frère, un electron de macro molécule, en somme, un mirage quantique. ..

 Et des fdp qui me haïssent car pas juive. Puis enfin Didier, l'embellie ... quel courage il m'a fallu pour le quitter !! mais tu avais perdu 15 kgs. Le père de ma fille. Et ça recommence. Je pars. Reviens. Repars. Reviens. Fred que j'élève en partie seule, réjouie. Heureuse de ce petit bonhomme qui "me fait des travaux".

 Et la solitude enfin en prime {Marguerite (ndlr, ma gd mère) est morte sans moi}...  quand tu l'as rappelé, prétexte une maison à réparer. Du coup fixé.

Je vais sauver un animal, la seule chose que je sache faire avec écrire et chanter. (Et parfois faire des films). Trop méprisée, mes sentiments bafoués ("Elles viennent à Paris. Que veux- tu ? Elles ne vont pas aller à l'hôtel quand même.") Etc .. un zeste d'orgueil. Ce soir je fêterai ça. Je sais comment. Après tout...

* Maria que j'entends encore parfois le matin ! (elle réussit à me traumatiser même morte, géniale, la nana, non ?) "personne ne peut t'aimer, ton mari t'a quittée, tes enfants, tu les as  laissés à ta mère" etc.. le pire étant que tout n'était pas entièrement faux dans la philippique un savant mixte de faits réels amplifiés d'un facteur N, dramatisés gente tabloïds en recherche de public alléché par le sang, interprétés et modifiés ad pejorem ... à mon encontre bien sûr.

"L'autobiographie d'une intellectuelle issue de la classe ouvrière" s'étoffe.. (si toute cette souffrance résolue pouvait servir à quelqu'une, elle n'aurait pas été tt à fait vaine.).

https://helenelarriveeddi.blogspot.com/2023/08/les-hauts-de-hurlevent-version-cevennes.html

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