La mere araignée

 Elle leur donne la vie… puis elle se donne elle-même. Dans le silence brûlant du désert et des plaines africaines, une petite araignée tisse bien plus qu’une toile.

Elle tisse une promesse.


Après avoir pondu ses œufs, elle ne part plus chasser.

Elle reste.

Elle veille jour et nuit, fragile et immobile, protégeant ses futurs petits contre tout danger.

Elle ne mange plus. Elle ne dort plus.

Elle attend.


Et lorsque ses bébés éclosent, elle accomplit un dernier geste d’amour.

Son corps commence à se dissoudre de l’intérieur — lentement.

Ses tissus se transforment en nourriture.

Et quand le moment arrive, les petits montent sur elle… et se nourrissent.


Ce n’est pas une scène cruelle, c’est un miracle silencieux.

Un acte que la nature appelle matriphagie — le sacrifice ultime de la maternité.


Son corps devient leur premier repas.

Sa mort, leur survie.


Pour nos yeux humains, cela semble tragique.

Mais pour la nature, c’est un poème : celui d’une mère qui donne tout, jusqu’à son dernier souffle.


Elle ne fuit pas.

Elle ne résiste pas.

Elle reste — jusqu’à disparaître.


Et dans le vide qu’elle laisse, la vie continue.

Parce que l’amour véritable, parfois, n’est pas doux.

Il est total.

C’est celui qui murmure :

« Prends tout ce que je suis… pour que toi, tu puisses être. » 💔🕷️

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