Plus précis, retour sur un suicide raté parfaitement réussi.

 Pour Philippe, Chantal, Marie Ange, des explications.

Chantal:
--- Quel rapport avec la perte de poids ? C'est bizarre.
H --- Je ne sais pas. Ma peau a rétréci et la partie externe s'est plissée, comme un vêtement trop grand : du coup ça a fait surgir d'une fissure, visible stt lorsqu'on l'étire (c'est le k ds une zone très élastique comme le poignet) deux traits blanc, marque des coups de rasoir que, il y a 62 ans (!!) je me suis donnés, après avoir ingéré en vrac vite fait des cachets broyés avec un pilon ds un verre en cône gradué (dont de l'aspirine) à l'école normale d'instit d'Aix, médocs ds des cartons prêts à être expédiés en Afrique, (ceci ds une salle de chimie, où on n'allait jamais). Droitière, je n'ai pu atteindre que le poignet gauche car je me suis effondrée dans mon vomi juste après et c'est maintenant que je me souviens en voyant ces 2 ou 3 coups nets ms maladroits qui dénotent par rapport aux plis normaux, parallèles : je l'avais oublié et ce st ces deux traits blancs non parallèles aux autres qui me font souvenir : mon corps me me le rappelle..

Conséquence : rien de grave, sauf une surdité de qques jours... et ... la guérison totale des ennuis intestinaux qui depuis l'adolescence me gâchaient la vie à Marseille!! Plus jamais de diarrhées pénibles, douloureuses, de constipation etc... Ce serait bien pour d'autres de savoir ce que j'ai pris ms je ne me souviens plus, je n'avais même pas regardé les étiquettes. Et, autre conséquence, l'école dite normale m'a lâchée.. ou plutôt ce st mes parents qui ont été CONTRAINTS DE ME reprendre, (sans enthousiasme, pour mon père stt*) ce dont je les suppliais en vain depuis mon entrée ds la boîte, suite au harcèlement** que j'y vivais. J'avais prévenu (sur les conseils de ma voisine de dortoir) personne ne m'a écoutée... Ensuite tous clamèrent avec un bel ensemble (y compris mes parents) leur stupéfaction devant un tel geste, si totalement imprévisible, si incompréhensible bla bla..
UNE SEULE PERSONNE, la "censeur" (CPE à présent) se défaussa du chœur des vierges. Je lui en sais encore gré. "SI ! ON SAVAIT OU ON AURAIT DU S'EN DOUTER. " La directrice, que nous devions, même entre nous, appeler MADAME (à la 3ième personne !) n'émit aucun commentaire (des ennuis imprévus ms pas de quoi s'en préoccuper) alors que mon geste est survenu juste après qu'elle m'ait convoquée pour m'annoncer sèchement que ma demande de rejoindre Alès, ds un lycée (mes parents venaient de déménager de Marseille pour St Ambroix) était refusée. J'étais restée figée, c'était un arrêt de mort...  et avec un immense mépris, elle m'avait congédiée. Il y eut d'autre tentatives après moi dont une réussie.

* la charge dont il pensait être enfin libéré lui revenait, ce qui ne l'arrangeait pas, peu sûr qu'il était que financierement il s'en sortirait. (Ce fut le cas, et largement, son affaire flamba tout de suite) mais il était tjrs inquiet, le seul salaire de Lydie, essentiel, nous ayant contraint depuis longtemps à la grande pauvreté. Ma réussite inespérée au concours de l'EN (pour la et nous soulager) par conséquent ma décharge définitive était pour lui -donc pour elle- très appréciable. Vitale ? Non, ms il le voyait ainsi.

** seule et dernière (!) de toute la promo de 72 élèves à être issue d'un lycée sans être passée par la fameuse "troisième spéciale" des "cours complémentaires" drainant des filles douées (?) bosseuses, de milieu dit "modeste" (voire lumpen) ou "accidenté" par un drame inattendu (décès ou maladie du père, divorce et chute sociale de la mère ou des deux, recueil imprévu de neveux orphelins, décès ou perte de la mère, milieu peu recommandable, patron de bar louche etc) ..  bref des filles dont les parents ne pouvaient ou ne voulaient supporter la charge des 3 dernières années de lycée -livres, cantine payants- avant le bac, j'étais la marque humiliante pour les "cadores" de la boîte, svt des "prof-maison, les pires (petites cadores certes ms qui se la pétaient d'autant) la preuve de l'infériorité des collèges en général (et stt de leur fameuse troisième "spé") par rapport aux lycées...
2 : et pour les recluses de misère [nous apprîmes la mort de Kennedy avec 2 ou 3 jours de retard, à la grande indignation d'une prof d'histoire, une prof 'normale' comme hélas il y en avait peu par rapport aux profs-maisons, svt à la fois déficientes et odieuses] qui affectaient (?) la joie de vivre (!) je prenais la place d'une camarade, parfois ds une situation catastrophique.. Note : les profs-maisons (ou cooptées) étaient d'anciennes victimes sélectionnées pour leur soumission et leur zèle, qui, promues bourrelles, se défoulaient (en tout cas contre moi) sur des innocentes livrées sans appui : allure svt repoussante ou peu enviable, défaut de culture et de valeur professionnelle, célibat...  tout ceci aidant, d'odieuses  caricatures.

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