Etre heureuse malgre tout

 Etre heureuse malgré tout, je serais fichue d'être heureuse en camp nazi.

Oui Marie. L'espoir malgré tout: je fais en sorte de m'entretenir physiquement au max pour parvenir à les voir enfin qd elles pourront violer l'interdit.. un interdit certes tacite mais non moins réel. Je leur écris aussi. Elles liront après ; j'espère de mon vivant. je ne veux pas qu'elles croient que leur grand-mère Hélène les a lâchées. Mais je ne veux pas non plus incriminer leurs parents. Qui d'ailleurs n'ont pas à l'être !* Presque la quadrature du cercle.. mais je suis bonne en philo!

* sans travail fixé pour l'un, malgré des diplômes, de la culture et du talent,, de surcroît, comme moi, plus ou moins aspi (!) et pour elle, courageuse certes mais avec trop peu de diplômes et de culture (au sens habitus et règles voire codes, ne m'a t-elle pas répondu, agacée -et sec, alors que nous étions dans les meilleurs termes- je l'adorais littéralement- !! et que je tentais de la rassurer -elle faisait état de son angoisse devant l'avenir, chômage etc- "MAIS L'ARGENT ON EN A BESOIN MAINTENANT PAS DANS.." ... puis elle s'est arrêtée, devant ma tête se dte !) aggravé là aussi par une ambition de caste démesurée et inadaptée (et un désir de dépense également) comment les méjuger ? Je représentais et représente tjrs pour eux l'inconfort, la militance risquée, peut-être la fragilité et la pauvreté .. voire la mort (la balle dans le bras tirée à 5 m et en ppe tuante à cette distance).

.. quand R au contraire était et est l'assise de caste dont elle, (au fond c'est une midinette gentille ms parfois féroce sans le vouloir crois je) dint elle avait tjrs rêvé, son père (aimé pourtant, sans forcément de réciprocité!) n'étant pas à la hauteur de ses fantasmes. Rien de grave là, 

Sauf peut-être un désir inconscient (ou conscient ms là on toucherait à la perversion, ce que je ne crois pas ou disons une perversion kaléidoscopique innocente rattrapée tout de suite -en vain- ) de nous couper l'un de l'autre**, de m'idoler, (je laisse) moi qui représentais et représente peut-être tjrs ? le risque d'engloutissent social de R (amoureux de moi +++ observa-t-elle gentiment) donc pour elle aussi, une coulure vers le fond, Catherine (ma TR*) étant sur ce coup sans danger ni peut-être ? trop de relief. Après tout, c'est triste mais il faut le reconnaître, le ver était déjà ds le fruit et elle n'a pas eu bcp à arroser le serpent. Et après tout, même si la douleur (intense) fut à la clef, ça n'a pas été si funeste pour nous : R replié sur Catherine (et sur notre Eugénio national, éternel meilleur ami qu'il draine tjrs ds tout marigot, gros et volumineux tel Pierre Bruxelles, médecine réussi, et Hadi, banquier, svt misogynes) et relativement heureux, un bonheur calme sans bcp d'envergure mais qui justement lui convient, appart top à Montpar (!) et sans chiens aussi.. ça compte. Pas même un chat.

*Titulaire remplaçant, un corps de prof  remplaçant in live le titulaire en titre d'un poste svt difficile, difficile aussi à pourvoir, qui a craqué.

.. Et moi devenue un personnage qui certes me dépasse (la bardot d'Anduze) et m'épuise, dangereux aussi ( la balle ds mon bras à St Ambroix) mais au fond me convient relativement. Ça restaure malgré tout une certaine confiance en moi, que je n'avais jamais eue (avec Lydie en face, difficile d'avoir confiance en soi!) puis que j'avais gagnée brièvement a la force de mon cerveau, au lycée et en fac.. mais perdue au contact de A et m de R, mes 2 maris, donc tout est bien, relativement !

** par exemple qd elle a dit avoir peur de moi et demanda à R (alors que nous étions alors en très très mauvais termes, ce qu'elle savait forcément) qui vivait chez Catherine, de venir à la maison (Malakoff) le temps que Fred revienne, pour la "protéger" (!) refusant absolument de rester seule avec moi...  QUI LUI FAISAIS PEUR (!) 

Ce qu'il a fait évidemment .. et qui, forcément !!  a déclenché une crise effroyable dont en fait on ne s'est jamais remis. (C'est le fameux "tu n'es rien" -certes pour un banquier, ce qui relativise ms qd même-.. J'ai sauté en marche de la voiture, rue des frères Vigouroux, par chance, il n'y avait personne sur le trottoir ni arbres à cet endroit et R a su freiner à temps pour m'éviter l'écrasement par derrière)..  La vraie rupture entre nous, (cad le moment où je me suis aperçue, à tort ou à raison, que j'allais y laisser ma peau) date de ce moment, (donc de Mel)..  

.. à dire vrai, à sa décharge, cela faisait suite à un retour en voiture, tous les deux, je ne me souviens même plus d'où, lui particulièrement agressif, avec une voiture sienne, une BMW, (c'est moi qui conduisais comme svt) voiture qui avait la particularité de ne pas repartir si on calait.. (il fallait attendre qu'elle refroidisse, cad une h à peu près)  !  je l'ai donc déposé à Montpar chez Catherine - chez lui donc- (on était tous les deux crevés- épuisés) et j'ai du rallier Malakoff SEULE avec l'engin, cad passer par un lieu très très peu recommandé, vers 3 h du matin (la maison blanche, où Ilan Halimi fut séquestré) .. Ça a fonctionné, ms arrivée chez "moi" (où vivaient alors depuis qques mois Fred et Mel)  j'ai piqué une crise de nerf lorsque j'ai vu qu'ils s'étaient débrouillés pour que je ne puisse pas me faire un café (c'était pour moi lors d'un bref séjour à Paris, chez "eux" si on peut dire - je vivais à coté de la maison principale pour ne pas les déranger, ds le mini  "studio" en travaux, sans plaque chauffante ni douche, au milieu des gravats). Cela a pu impressionner Mel (?) Ms de toutes manières je crois qu' ils tenaient à ce que je parte, ce que je fis. Après tout je suis (relativement) bien ici.  

Puis on leur a acheté leur maison à Villiers ds le bled pourri de Mel, au milieu des pesticides, et des sucreries de betteraves, ils st contents.

Mais refusent ou refuseraient - car depuis c'est moi qui refuse- (du moins elle, ms lui ne moufte pas ou pas trop) de nous et stt de ME recevoir ("trois jours pas plus"nous a-t-elle dit carrémenr. R couvre les petites de cadeaux. Moi je ne puis que les ignorer. Je leur ai qd m apporté un piano. Parfois, Catherine, décidément ma TR ! prend mon relais de grand mère.. au fond c'est bien, plus on en a et mieux c'est. Qt à ma fille, que je ne vois plus de son fait au départ  (à présent je n'en souffre plus il a fallu du temps, 20 ans ou plus mais elle est sauvée, l'anorexie et son délire stt contre moi, induit ou déjà existant renforcé par 3 psy, la détruisaient) elle n'a pu avoir d'enfants malgré de terribles essais (il faut dire que son mec est plus agé) mais elle est une tante gâteaux. Elle a acheté (un peu avec NOTRE argent qd m) une maison de vacances quasi le plus loin possible de moi (elle a raté la Bretagne qui eût été plus loin encore !! ms trop pluvieuse ss dte et éloignée de Paris ? ) où elle les invite tous pour les vacances. Parfois avec ma douce TR. Après tout ... ca me fait du temps pour travailler..

Oui je suis heureuse malgré tout. Ma vie n'a pas été vécue pour rien 

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