Les viols d'hommes victimes, un tabou, une anecdote (2)
Réponse à l'article
Loin de moi l'idée de défendre les russes (quoique.. ) mais les viols homosexuels violents parfois à mort existenr PARTOUT, notamment ils furent dévoilés (timidement) en Afrique lors des conflits au Congo. Les hommes ainsi torturés ensuite se taisaient, redoutant ou ÉTANT SVT plus ou moins rejetés par TOUS les groupes et se CACHANT ds la forêt. On les appelait d'un nom particulier que j'ai oublié (qui veut dire "les hommes qui ne peuvent retenir leurs excréments ou qui puent la m"). Ils sont bousillés.
Mais ds une moindre mesure (quoique?) ça existe aussi CHEZ "NOUS", notamment ds le midi, à la suite, même bien après, de la guerre d'Algérie, du fait de POLICIERS FRANÇAIS, svt "pied noirs" désireux de se venger de la perte de "leur" pays, faisant montre d'un racisme anti arabe inégalé, se défoulant sur les moindres délinquants ou militants ou rien du tout.
J'ai bien connu un homme, un militant gaucho, qui, tombé entre leurs pattes, fut définitivement détruit, et devint une sorte de mac cogneur violeur implacable. J'en fus la victime.
Et si mon souvenir est bon, Laurence d'Arabie fait état de viols idoines qu'il a vécus, mais qui dans son cas l'auraient, malgré le trauma indiscutable, orienté vers l'homosexualité par la fascination pour son auteur, haut personnage (déjà présente chez lui, voir ses lettres à Daoud, son jeune compagnon arabe, dont il ne se remit jamais de la mort) ms une homosexualité non plus de "bougre" ms de "bardèche". Idem pour l'homme dont je parlais et dont je fus la victime. Hé oui, les grandes vérités se disent sur le pas de la porte Marie !!
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ENQUÊTE - Les violences sexuelles sont utilisées par les Russes comme une forme de torture dans la quasi-totalité des centres de détention, en Russie et dans les zones occupées. Plus de 68 % des victimes sont de sexe masculin, selon l’ONU. La parole des survivants est rare.
Illia Iliachenko avait 19 ans quand il a été capturé par les Russes à l’usine Azovstal, à Marioupol, le 18 mai 2022. Pendant ses dix mois de détention, ce soldat ukrainien a enduré d’innombrables tortures, mais il en est une sur laquelle il a toujours gardé le silence : les sévices sexuels que ses bourreaux lui ont infligés. « Quand vous êtes en prison, vous repensez à toute votre vie, confie le jeune homme à la frêle silhouette, en cette après-midi de mars, à Kiev. Moi, je voulais fonder une famille et avoir des enfants. Aujourd’hui, si jamais je n’arrive pas à en avoir, je saurai pourquoi. »
Après le retrait des Russes de la région de Kiev, en avril 2022, et la libération d’une partie des territoires occupés dans l’est du pays sept mois plus tard, les Ukrainiens ont découvert peu à peu l’ampleur des violences sexuelles perpétrées par les soldats de Moscou. Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que les Russes utilisent aussi cette arme de guerre contre les hommes – militaires comme civils. Mais le tabou est si fort, et la parole des survivants si rare, que ce phénomène reste largement invisible. Il est pourtant massif, d’après les premiers éléments recueillis par l’ONU.
Extraits cités par Stéphanie Mesnier-Angeli :
" Selon l'ONU, "les violences sexuelles sont utilisées par les Russes comme une forme de torture dans la quasi-totalité des centres de détention", où se trouvent des Ukrainiens. Et plus de 68% des victimes sont des hommes", qui subissent "viols, tentatives de viol, coups ou administration de décharges électriques sur les parties génitales, nudité forcée répétée, humiliations sexuelles".
Témoignage d'Illia Iliachenko, 22 ans, ancien soldat et ancien prisonnier : les Russes "ont pris un gros marteau, m’ont mis contre le mur, complètement nu, et ont commencé à me frapper violemment sur l’anus devant les autres. Ils ont tapé si fort que j’ai saigné pendant trois mois (...) Une autre fois, ils m’ont déshabillé et jeté par terre. J’avais la tête sur un oreiller, les jambes relevées et immobilisées par un objet très lourd. Ils m’ont accroché des pinces électriques sur l’anus et les parties génitales, et m’ont lancé des électrochocs en hurlant : “Qu’est-ce que tu faisais à Marioupol ? Qui t’a donné des ordres ?” Ça a duré environ 40 minutes. À la fin, j’étais si épuisé que mon corps ne réagissait plus". Les Russes ont ensuite aspergé son bras d'essence et y ont mis le feu. "Ils ont éteint rapidement, mais j’ai eu si peur . Quand j’ai été libéré, j’ai fait recouvrir mon bras de tatouages".
Les Russes appellent les chocs électriques sur les parties intimes "l'appel à Biden" lorsque les fils électriques sont reliés à l’anus de la victime, et "l'appel à Zelensky" quand ils sont accrochés aux parties génitales.
La parole des survivants est rare, car ils ont honte. Et au sein des ONG qui accueillent les prisonniers libérés, il y a des gynécos, mais ni proctologue ni urologue (Le Monde). "
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