Vie de village, les culàlécher et les culàbotter
Vie de village, les culàlécher et les culàbotter
Ds un microcosme où on sait plus ou moins tout sur tous, soit parce qu'on s'épie (pas tjrs avec malveillance d'ailleurs) soit sans le vouloir (cf l'image).. règne svt une ambiance de Cour royale complexe et drôle avec les distributions implacables de cul à lécher ("mon HLM"... "mon autorisation de parking"... "mon permis de construire"....) et à rebours à humilier, le dilemme devenant cornélien qd on ne sait trop à qui attribuer le cinglage hautain, et l'obséquiosité de courtisan ? Car parfois ça change, le minable fada de la veille dûment soutenu devenant icône révérée... Et si on ajoute encore l'avidité ici assez prégnante* la tragédie devient terriblement complexe. Encore faut-il choisir pour ses tirades publicitaires le public adéquat ou qui ira transmettre ce qu'il faut à qui on veut et pas à qui on ne veut pas.. bref tout ça requiert un immense talent d'acteur et de stratège.
Globalement je trouve ça plutôt marrant ! Un roman a écrire..
*Lydie, (sans savoir peut-être qu'elle parodiait en cela Sartre, "Les mots"), disait, pour se moquer de l'avidité pratique et pragmatique des protestants, en totale et comique défausse de leur hautain spiritualisme de caste affiché, un brin méprisant (protestants que par ailleurs elle admirait pour leur engagement en 40) : "un sou est un sou et il se plaît mieux ds ma poche que ds la tienne "..
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