Famille résumé, eurêka

 Famille... eurêka. 

Elle, Léna (moi) ; lui, Jean, le père (un beau mec milieu bourge citadin, ms en pleine déconfiture, Louis le père ayant fui la famille, laissant la mère Claudia seule pour élever les 4 derniers enfants- elle s'en tira super bien ! milieu cultivé, musicien, intello..) ms problématique * et elle, Lydie, mère (autrefois super jolie ms abîmée par une tuberculose dont elle s'est miraculeusement sortie - non sans séquelles-) moins cultivée classiquement que lui ms pleine d'humour, brillante et au fond plus douée -matheuse- question pratique (elle réussit bien qt au fric, pas lui ou alors par ricochet) milieu paysan, père, Marius, ex mineur dès 14 ans puis engagé ds la gendarmerie en Algérie (un homme peut-être problématique-**) et mère, Marguerite, (ma gd mère) paysanne, commerçante puis entrepreneuse, une "self made woman", comme son frère Fernand qui tirèrent la famille de la misère.. de ce côté maternel, un milieu donc devenu assez friqué ms demeurant paysan de base et de coeur malgré tout... y compris le plus top, l'h politique, le riche, Fernand. Complexée Lydie ? Peut-être un peu par rapport aux Larrivé, si chics. Bien qu'elle le niât farouchement. 

* il avait des difficultés pratiques ahurissantes malgré de réelles facilités, un courage au travail, une excellente culture... et un charisme évidents , il ne parvint à gagner vraiment sa vie, (certes largement), que tardivement, Léna ayant 16 ans. Le reste du temps, ce fut l'angoisse de ne pas pouvoir parvenir à payer l'emprunt, une quasi misère (à faim) le salaire de Lydie, institutrice, ne suffisant pas. Marguerite la grand-mère qui svt aida sa fille compensait aux vacances pour sa petite fille. . Léna porta la m jupe jusqu'à la terminale. 

** Marius, mon gd père, un super bon type, de l'avis de tous, qui malgré une très courte scolarité (sa mère -Caroline- décédée tôt et son père, Marin, se montra plus que déficient comme père : égoïste, il ne se soucia pas de ses enfants, (4 filles, contraintes de se "placer" comme servantes à la ville, Marseille ou Paris, ensuite perdues de vue sauf deux, Nédia à Paris, mariée à un veuf, restaurateur, chargé d'enfants dont elle fut plus ou moins la servante, et une autre, veuve de guerre, à Molière sur Cèze que Marius dut aider) reprenons, un seul garçon donc qui avait subi ce père a minima, Marius qui, malgré une scolarité minima et la mine à 14 ans réussit, par formation professionnelle au cours ds sa carrière de gendarme, à écrire parfaitement et même à se cultiver de manière inespérée. Taciturne cependant, un peu étrange,  on le serait à moins ! redite, il devra prendre en charge certaines de ses soeurs démunies (notamment celle qui fut veuve de guerre -de 14- avec enfant, contrainte de travailler à la mine) ..  ce qui ne sera possible que par le talent et la réussite économique de sa femme, Marguerite qui n'a jamais rechigné à aider sa ou ses belle-sœur. Par ailleurs un mystère plane sur la mort de Marin, le père de Marius. Bon vivant, redite, cad un peu picoleur, jouisseur, égoïste, mort à cheval sur la route St A - St Sauveur juste après avoir vendu sa terre.. au détriment de ses enfants et stt de Marius son fils unique, qui pensait l'hériter, ils n'étaient même pas fâchés malgré ses vacheries (!) le vieil h s'invitait svt chez son fils, Marguerite étant une fine cuisinière.  (Probablement la terre était-elle issue de sa femme Caroline.) Un pauvre sire donc que cependant Lydie, sa petite fille, adorait car disait- elle "il était plus marrant que son autre gd père, coté Boissin, bosseur sérieux ms un peu terne" et il la montait sur le cheval avec lui. Il mourut ds des circonstances étranges au lieu-dit les 3 pins et Lydie qui avait 13 ans (?) fut témoin le lendemain des recherches et de la découverte de son corps en bas du ravin (100 m!) -on la fit partir- plus d'argent dur lui évidemment.. (le cheval avait poursuivi sa route et c'est un voisin à St Sauveur qui avait donné l'alerte le voyant au petit matin, encore sellé, seul, brouter tranquillement ds son paddock.  

Le couple. Jean Lydie. Lui est amoureux peut-être, ms il la trompe. Elle, très naïve malgré sa redoutable intelligence, son autoritarisme, ignore tout. Ms elle le ressent pourtant. Inquiète ++++ de le perdre, déjà traumatisée de guerre, (suicidaire) .. elle mise tout sur son couple. Une seule enfant, Lena, moi. Pas trop fans de gosses ni l'un ni l'autre. Forcément négligée. Pour Lydie, seul compte Jean quelqu'il soit, il gagne peu, très peu (puis il étudiera) elle s'en accommode ou fait comme si. C'est Léna qui lui coûte et elle ne se prive pas de le noter. Les rapports de celui-ci avec Lena st quasi inexistants. Elle sait, depuis l'âge de 9 ans, qu'il trompe sa mère.. et n'en parle JAMAIS, consciente qu'on est sur le fil du rasoir. Suicide en vue.

Ds le journal de sa mère, longtemps après, après sa mort, elle lira, stupéfaite "Lena va venir et je suis inquiète de la réaction de Jean, il est si fragile en ce moment.. ça lui coûte je sais.. c'est un souci de plus"...) ET C'EST DE SA PROPRE FILLE, EXILÉE À PARIS QU'ELLE PARLE !! Léna comprendra alors jusqu'où allait le rejet (cpdt masqué, plus ou moins, pour la galerie, comme savent si bien faire les parents déficients) redite, elle comprendra alors jusqu'où allait le rejet de Lydie envers elle, et son isolement. (Ceci bien que paradoxalement elle tentait de la réconforter ... ce que Lydie elle même reconnaissait et d'une certaine manière appétait  !! Une déchirure peut-être pour celle- ci.. contrainte de saborder sa barque? Pour ne pas déplaire au capitaine du bateau qui par ailleurs n'était d'aucune aide au contraire.. Et dès que "Jean" revenait, Lena était congédiée..  c'était  "file à ta chambre"*.

 Peut-être alors Léna subodorera- t - elle à cette lecture le probable double jeu de Jean, qui, obsessionnellement désireux de la voir dégager, pouvait aller jusqu'à la débiner vis à vis de Lydie? Inventant quelque prétexte..    inquiet qu'il était que ds son rapport fusionnel avec une mère QUI POURTANT LA NÉGLIGEAIT (et souhaitait elle aussi la voir loin "pour qu'il n'y ait pas de pb avec ''Jean" !) .. peut-être donc redoutait il qu'elle l'avertisse de ses tromperies, qu'elle avait découvertes par hasard, à 9 ans, le jour où un collègue de son père l'avait conduite au journal pour voir partir les rotatives, un suprt spectacle de film !! grandiose, inoubliable et INOUBLIÉ. Cette jolie blonde, "secrétaire ? Journaliste aussi ? assise sur les genoux de son père enlacée ds son bureau de L'Est Républicain était-ce normal? Assurément non. Qu'est-ce que cela voulait dire? Elle sentit qu'il fallait se taire.

* Lorsque, des années plus tard, Lydie morte, Léna osera parler à son père (ce ne fut jamais abouti sur la question de l'agression sexuelle, il advint même que ses premières tentatives, si embarrassées et discrètes pourtant, fussent accueillies par des offusquations méprisantes d'une arrogance insigne) ...  la seule chose, la seule culpabilité qu'il se reconnut et humblement invoqua, (fait qu'étrangement Lena, la victime, AVAIT OUBLIÉ ! ) était d'avoir consenti à la mise "à sa chambre" (avec interdiction d'en sortir) dès qu'il arrivait le soir... pour qu'ils puissent demeurer en amoureux..  si bien qu'ils ne se connaissaient pas vraiment, certes du fait de Lydie, plus femme que mère ms avec sa complicité.. "file â ta chambre " alors que l'instant d'avant elles devisaient amicalement.. ou plus exactement Léna l'écoutait répéter invariablement les mêmes propos, anecdotes etc..  à l'infini (un signe de sa pseudo pathologie mentale peut-être reliée au traitement passé de la tuberculose qui l'avait sauvée .. peut-être car il se peut aussi que cela provînt de la nigelle dont Marguerite savait l'usage.. )

Donc LENA SAIT ET LUI SAIT QU'ELLE SAIT... et se tait Ms jusqu'à quand ? AMBIANCE DÉLÉTÈRE. Elle le tient. Et l'agression elle ne l'a jamais pardonnée.

Si bien que Jean et Lydie, L'UN COMME L'AUTRE N'ONT QU'UNE IDÉE, ET MÊME UNE OBSESSION, QU'ELLE DÉGAGE. Pour des raisons différentes. Une tentative de la boucler à l'École Normale (qu'elle a accepté, elle a durement bossé pour le concours ! Afin de soulager Lydie) l'ecole normale où elle sera harcelée quasi à mort, ses supplications pour qu'ils la reprennent, après tout elle n'a que 14 ans, leur refus définitif, une tentative de suicide annoncée, pas sérieuse, genre ordalie, et c'est gagné, ils y st contraints. À regret. (C'est alors l'agression sexuelle du père -unique, sans viol-). Et la rupture définitive. Elle le toise et implicitement le menace parfois, discretos de le dénoncer. Ambiance.. ms alors la pauvreté est loin. Jean réussit son entreprise.

Du coup elle recherchera à tout prix un compagnon solide. Vrai. Prête à tout pour le trouver. Évidemment ça foirera. Grave. Très. Et peut-être transmettra-t-elle sa détresse structurelle, son incomplétude, à ses enfants. L'écriture la sauvera, ainsi que la philosophie. Mais sauvera-t-elle ses enfants ?

Notons que cela (faire des études de philo, ce qui in fine l'a sauvée) lui a été catégoriquement refusé ("tu ne pourras jamais") et qu'elle l'a conquis de haute lutte. (Ms pas la musique ou le chant. Soprane, elle possède de plus un bon coffre).. Lydie ayant peut-être peur ? Qu'elle la surpasse ? Non, impossible, ms qu'elle s'enfuie une fois adulte et "achevée" ? Qu'elle opte pour "les Larrivé" ces snobs élégants admirés (?) ms  qui, croit-elle (est-ce vrai? Pas sûr, ou pas totalement, car ils sont nombreux, Jean a 5 soeurs) qui l'ont prise de haut ? Peur qu'elle aussi la méprise ? La trahisse ? Le fait est que par la suite, malgré sa gde sympathie pour certains d'entre eux ou plutôt d'entre elles, Lena prendra ses distances prise ds un conflit de loyauté envers sa mère. Entendre que Lydie "avait eu bien de la chance de trouver Jean" était insupportable à Léna qui pour la première fois réagit, "j'aurais dit le contraire " .. ? Et là elle mentionna POUR LA PREMIÈRE ET SEULE FOIS ses infidélités... et obtint d'une cousine ce mot historique "cesse donc de RESSASSER" !

Bref, rejetée (en sous-main, ms ça se ressent d'autant plus) par sa famille-base (mère et père) (ms Marguerite -sa gd mère- et Josée -sa gd tante- la sauvèrent du désespoir) Lena tolérera des gens (amies ou pseudo) qui à la limite la rejettent de la m façon.... ce qui n'empêche pourtant pas plus tard chez elle de manifester ouvertement une HYPERSENSIBILITÉ au rejet,  ms en d'autres circonstances, comme si à un moment le tonneau PLEIN gargouillant crachait son eau en abondance à la moindre goutte.. de plus ce qui était toleré d'une famille collatérale raciste (elle n'est pas juive) ne l'est plus d'un iota d'autres moins pesants enfants ou simples collatéraux.




 

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