Les ecoles autrefois.. souvenirs. L'enfance ouvrière au grand air. Où on apprend la lutte des classés

 A ---- Pure propagande...Des claques, des coups de règles sur les doigts, des humiliations dans le coin ou au fond de la classe. Les moins forts, moins doués, harcelés ou humiliés par l'instituteur, par les grands, les plus costauds, les plus doués. On servait à la cantine du vin ou de la bière aux petits enfants. Tous alcooliques à l'âge adulte !


"Dans les années 1950, c'était en France qu'on consommait le plus d'alcool (22 litres d'alcool pur par habitant et par an en 1951), et dans le pays, la Bretagne détenait le record de consommation." Source Wikipédia.

C'était merveilleux. Quelle belle époque !

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B --- Je ne sais pas si c'était vraiment mieux. Celles et ceux qui avaient des difficultés étaient relégués au fond de la classe et ignorés. Combien d'échecs scolaires auraient pû être évités ?On ne s'occupait que des bons élèves, on n'avait pas le temps de prendre en charge les autres car trop nombreux

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H.L. ---- Ça dépend des endroit et des instits. En 48, ces hussards noir.es de la république ont parfois fait des miracles stt pour les petits. Les réfugiés de la retirada, les polonais rescapés, etc.. Lavant les gosses (au puits à Cessous*) distrbuant le lait (les petits déj de 10 heures de "Mendes France") cherchant les poux, allumant le feu (parfois un père d'élève aidait) etc..

 Reste en effet l'arrière fond des régions sous "Parti Communiste" et par exemple de l' "Enfance ouvrière au gd air"**.


*Un pays minier. Un des 1er poste de ma mère. On n'accédait qu'en charette. Pas d'électricité bien sûr.. elle s'y est plue!


** ça date de ma génération, 48.. enfants de mineurs, nous adorions jouer sur les crassiers, on y trouvait de magnifiques fossiles...  mais propagande ou naïveté ? on nous embarqua ds des cars vers des colonies de vacances au bord de la mer .. où nous étions parqué.es au soleil, le soleil de Satan, presque sans-abri, épuisées de chaleur.

 Juste à côté, derrière une palissade à claire voie, s'esfouillraient (1) des parents attentionnés envers leurs gamins, parasol, tapis de raphia anti sable, crème protectrice, serviettes, baignade à gogo, goûter... "Attention Arhur, reste bien derrière le parasol tu vas prendre un coup de soleil !" 

Ils nous voyaient fort bien, tassées sous l'unique canisse, (et en lambeaux), crever juste à coté... ou non, ils ne nous voyaient sans doute même pas. Interdit de se baigner. Coups de soleil sur coup de soleil, des cloques qui la nuit s'ouvraient, une douleur épouvantable car le lendemain retour au chevalet pour en prendre un peu plus. Aucune guérison possible. Aucun soin. Vers le soir, les monos arrivées, supplice terminé, on nous mettait ds l'eau, encerclées, on criait de joie, (malgré la douleur du sel sur des brûlures pour les blessées, car les petites arabes s'en tiraient mieux) enfin la baignade, photo pour La Marseillaise et Midi libre et hop retour en rangs serrés au pas en chantant, vers le bâtiment. J'y ai gagné (!) 50 ans après, un cancer de la peau (simple baso cellulaire, rien de grave)

(1) mot occitan péjoratif signifiant s'étaler, s'écraser comme une merde. Pas d'équivalent en français 


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