Maladie d'a. Cause psychologique. Et magnetisme.
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- Par Jean-Luc Nothias
- Publié
La stimulation électrique du cerveau a la cote dans bon nombre de pathologies. Mais elle implique souvent la pose d'électrodes à l'intérieur du crâne. Une équipe de recherche américaine de la Northwestern University vient de montrer que l'on pouvait obtenir le même type de résultat de manière non invasive (résultats publiés dans la revueScience).
Ils ont pour cela utilisé la technique de stimulation magnétique transcrânienne (TMS en anglais). L'application d'un champ magnétique à l'extérieur du cerveau crée des courants électriques dans les neurones du cortex. La cible est une zone du cerveau, l'hippocampe, qui est comme un chef d'orchestre entre les différentes parties de l'encéphale. Mais l'hippocampe est situé trop profondément au sein du cerveau pour être atteint par le champ magnétique. Les chercheurs ont réussi à montrer qu'une zone située non loin de la paroi crânienne pouvait transmettre les signaux électriques à l'hippocampe.
La position de cette zone varie de quelques centimètres en fonction des individus. Il faut donc, grâce à l'imagerie médicale, déterminer précisément sa localisation avant d'appliquer le champ magnétique. Des expériences ont été menées sur 16 personnes en bonne santé, âgés de 21 à 40 ans. Des tests de mémorisation, avec ou sans stimulation cérébrale (20 mn par jour pendant cinq jours), ont montré que celle-ci augmentait de manière nette leurs performances. Les chercheurs soulignent qu'ils espèrent que cette technique non invasive puisse être utile dans nombre de pathologies cérébrales, allant de lésions dues à des accidents, des maladies mentales ou à la maladie d'Alzheimer.
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Anonyme
le 14/09/2014 19:40Il est a espérer que cette méthode de traitement non invasive voit son champ d'application s'étendre entre autre vers le problème des épilepsies, dont la guérison est actuellement impossible, et soumise à une suite de traitements chimiques assez lourds. Voire pour les cas graves à un recours quasi systématique à la chirurgie, avec des conséquences parfois (hélas) plus aggravantes encore que le mal. Les problèmes liés aux traitements des épileptiques vient d'un manque réel de connaissances liés aux fonctions cérébrales, et à un désintérêt marqué pour une recherche coopérante multi-secteurs (c'est à dire pas uniquement médicale, mais aussi faisant appel aux sciences de l'éducation, du langage, de l'information, aux mathématiques, et aux dernières avancées dans les domaines de l'informatique autonome).
Anonyme
le 08/09/2014 18:01Bon, si je comprends bien et en synthèse, c'est un électrochoc ciblé. Si c'est cela appelons un chat un chat.
Anonyme
le 08/09/2014 14:11Ce qui est désolant avec cet article, c'est le titre....
.
Non ce n'est pas l'aimant qui fait cela, mais une stimulation par des champs magnétiques. Ce titre ne met pas en valeur cette technologie, même le premier paragraphe est faux, la majorité des stimulation électriques sont faites sur la peau.
C'est dans les cas les plus graves avec des recherches assez recentre que des implantations de l'équivalent d'un système comme un pacemaker, ont été utilisé avec des implants dans le cerveau (pour ne rester que sur cette maladie). Et pour avoir lu plusieurs articles anglo-saxon sur le sujet, la position du champs et très importantes, un peu le contraire de ce que l'article dit. Le positionnement ne change pas en centimètre, ce qui est énorme en rapport à la taille du cerveau.
Les articles dont j'ai pris connaissances font mention de zone bien précisent, mais pas pour les même effets, la position est la même d'un cerveau à un autre pour la même action...
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